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ABOVILLE François-Marie

Qui est François-Marie d’Aboville ?

Date de naissance : 23 janvier 1730 (Brest).
Date du décès : 1er novembre 1817 (Paris) à 87 ans.
Activité principale : Général de division, sénateur (Premier Empire).

Où est la tombe de François-Marie d’Aboville ?

La tombe est située dans la division 25

Père-Lachaise PLAN des divisions

Biographie de François-Marie d’Aboville

François-Marie d’Aboville, né à Brest le 23 janvier 1730 et décédé à Paris le 1er novembre 1817, se distingua comme général d’artillerie et homme politique français, marquant de son empreinte la période révolutionnaire et le Premier Empire. Issu d’une lignée noble de Normandie, il était le fils de Bernardin d’Aboville, commandant de l’artillerie de Brest. Orphelin de père dès sa naissance, il fut élevé par son oncle, le chevalier Julien d’Aboville, qui l’orienta vers une carrière militaire brillante.

François Marie d'Abboville

Dès l’âge de 14 ans, François-Marie s’engagea dans l’artillerie et participa à d’importantes batailles, telles que Fontenoy et Lawfeld, durant la guerre de Succession d’Autriche. Sa carrière militaire s’accéléra avec des nominations successives, de surnuméraire d’artillerie jusqu’à chef de brigade, et il fut distingué chevalier de Saint-Louis en 1763. Sa participation à la Guerre d’indépendance américaine, notamment à la bataille de Yorktown en 1781, lui valut une reconnaissance internationale et le grade de brigadier d’infanterie.

Promu maréchal de camp en 1788, d’Aboville se fit remarquer pour ses compétences lors du comité militaire de 1789 et contribua significativement à la modernisation de l’artillerie française. Il défendit la cause révolutionnaire dès les premiers jours, commandant l’artillerie de l’armée du Nord et s’illustrant à la bataille de Valmy.

Sous le Consulat et l’Empire, d’Aboville joua un rôle clé dans le renforcement des défenses françaises, notamment en supervisant le siège de plusieurs villes. Nommé membre du Sénat conservateur en 1802, il fut élevé au rang de comte de l’Empire en 1808. Malgré son soutien initial à Napoléon, il se rallia à Louis XVIII en 1814, ce qui ne l’empêcha pas de siéger à la Chambre des pairs lors des Cent-Jours.

La Restauration lui fut moins clémente, l’excluant temporairement de la liste des pairs, bien qu’il fut réintégré avant sa mort en 1817.

La vie de François-Marie d’Aboville témoigne de son engagement indéfectible tant sur le champ de bataille que dans l’arène politique, traversant des périodes tumultueuses de l’histoire française.

Le monument funéraire de François-Marie d’Aboville au Père-Lachaise

Sa sépulture, partagée avec ses fils également généraux d’artillerie, se trouve au Cimetière du Père-Lachaise dans la 25e division.

Tombe d'Aboville (division 25)