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ASTIER DE LA VIGERIE François

Qui est François d’Astier de La Vigerie ?

Date de naissance : 7 mars 1886 (Le Mans).
Date du décès : 9 octobre 1956 (Paris) à 70 ans.
Activité principale : Militaire, général, résistant.
Nom de naissance : François Pierre Raoul d’Astier de La Vigerie.

Où est la tombe de François d’Astier de La Vigerie ?

La tombe est située dans la division 10

Père-Lachaise PLAN des divisions

Biographie de François d’Astier de La Vigerie

François d’Astier de La Vigerie, né le 7 mars 1886 au Mans et décédé le 9 octobre 1956 à Paris, marque l’histoire française par son engagement militaire et sa résistance acharnée contre l’oppression nazie durant la Seconde Guerre mondiale. Sa nomination en tant que compagnon de la Libération témoigne de son rôle crucial dans la lutte pour la liberté de la France. Issu d’une lignée noble, son parcours est intimement lié à celui de ses frères, Emmanuel et Henri, également figures emblématiques de la résistance française.

D'Astier-Hymans-Parpais

Origines et jeunesse

François d’Astier provient d’une famille aristocratique du Vivarais, anoblie sous la monarchie de Juillet. Son père, le baron Raoul d’Astier de La Vigerie, se distingue dans l’artillerie après ses études à l’École polytechnique. Sa mère, Jeanne Masson-Bachasson de Montalivet, est issue d’une lignée ayant servi les plus hautes fonctions de l’État sous Louis-Philippe et Napoléon. François grandit entre le faste d’un hôtel particulier parisien et le château familial de Rançay, écrin de verdure dans le Berry.

Après une scolarité brillante au lycée Janson-de-Sailly, il poursuit l’excellence en intégrant l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, d’où il sort sous-lieutenant, prêt à embrasser une carrière dans la cavalerie.

Première Guerre mondiale

La Première Guerre mondiale est le premier théâtre des exploits militaires de François d’Astier. D’abord en cavalerie, il se distingue rapidement par son audace et son leadership. Sa transition vers l’aviation en 1916 marque le début d’une série de victoires aériennes, où il abat plusieurs avions ennemis, lui valant la Croix de guerre et de multiples citations pour bravoure.

Entre-deux-guerres

L’entre-deux-guerres est une période de diversification pour François d’Astier, qui occupe plusieurs postes stratégiques au sein de l’Armée de l’air, tant en France qu’à l’étranger. Son engagement au Maroc, où il combat la dissidence, lui vaut une promotion exceptionnelle au grade de lieutenant-colonel. De retour en France, il gravit les échelons militaires, atteignant le grade de général de division en 1939, à la veille de la Seconde Guerre mondiale.

Seconde Guerre mondiale

La déclaration de guerre en 1939 le trouve à un poste de commandement crucial, où il dirige les opérations aériennes du nord de la France. Face à l’avancée allemande, il propose un plan audacieux pour continuer la lutte depuis l’Afrique du Nord, plan qui ne verra jamais le jour. Après l’armistice, trahi et menacé, il choisit la voie de la résistance, rejoignant les forces de la France libre à Londres. Son action en Afrique du Nord et auprès des Alliés est déterminante pour la libération de la France.

Après-guerre

La fin du conflit voit François d’Astier embrasser une carrière diplomatique, notamment en tant qu’ambassadeur de France au Brésil. Son engagement politique ne faiblit pas, militant pour le retour au pouvoir du général de Gaulle. Il décède en 1956, laissant derrière lui un héritage de courage et de dévouement à la nation.

Le monument funéraire de François d’Astier de La Vigerie au Père-Lachaise

Père-Lachaise - Division 10 - Astier de la Vigerie 01