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LA FONTAINE Jean de

DIV. 25 (1621-1695) écrivain, poète. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ..

Qui est Jean de La Fontaine ?

Date de naissance de Jean de La Fontaine : 8 juillet 1621 (Château-Thierry, France).
Date du décès : 13 avril 1695 (Paris, France) à 73 ans.
Activité principale : Poète.
Signe : Cancer.

Localiser la tombe de Jean de La Fontaine

>> Division n° 25 <<

carte en cours de réalisation…

Sépulture Jean de La Fontaine.
Touron66, CC BY-SA 4.0 https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0, via Wikimedia Commons

Biographie de Jean de La Fontaine

Jean de La Fontaine occupe une place de choix dans le classement des meilleurs poètes français du XVIIe siècle. À cette époque de la littérature française, il était le plus lu grâce à ses Fables et à ses Contes. Très perfectionniste, Jean de La Fontaine a hissé haut la fable en France et dans la littérature francophone, ce qui reste un record jusque-là non atteint par un autre écrivain. Très moralistes, ses œuvres sont un regard sur la nature humaine et les rapports de pouvoirs. Mais, que savoir concrètement de cet auteur, de sa vie, son enfance, ses projets ?

L’enfance de Jean de La Fontaine 

Né le 8 juillet 1621, Jean de La Fontaine est issu d’une famille de bonne bourgeoisie provinciale d’officiers. Charles son père était maître des Eaux et forêts. Sa mère quant à elle était la fille d’un marchand. Par ailleurs, de la jeunesse de La Fontaine, peu de détails sont connus. 

Cependant, on retient que le futur poète a eu certainement à faire des études secondaires. Dès son jeune âge, il avait une grande passion pour la lecture, ce qui le guida à choisir une carrière d’écrivain. La fable du Meunier, son fils et l’âne représentent ses premiers essais à l’écriture grâce à laquelle il retrouva sa voie.

Jean de La Fontaine a également eu à faire des études discrètes qu’il achève à Paris où il devient le condisciple de Furetière. En 1641, il marque ses débuts à l’Oratoire qu’il abandonnera plus tard par manque de vocation. En 1645, le jeune homme entreprend une formation en droit qui annonce sa carrière au barreau et à l’achat d’un office. En 1648, La Fontaine se marie sans amour avec Marie Héricart, une fille de magistrat.

En 1652, il devient maître des Eaux et forêts à Château-Thierry. Dès la mort de son père en 1658, il se voit attribuer les charges de son père. Durant ce temps, il faut noter que La Fontaine était déjà un propriétaire terrien et bourgeois de petite ville. Mais, en raison des obligations professionnelles, il va en compagne et en forêt. Loin de causer un désavantage au jeune maître, cette mutation sera l’essence de la saveur et de la force de ses Fables.

L’entrée en littérature de Jean de La Fontaine

Durant 20 ans, Jean de La Fontaine exerce sa charge. Après s’en être dessaisi, il vend son patrimoine en raison de la mauvaise organisation de l’héritage paternel. Mais, il faut dire qu’en 1670, la révision des structures administratives qui rendait son emploi incertain a aussi été l’une des raisons de son départ.

Dès lors, La Fontaine se tourne vers la littérature. C’est à ce moment qu’intervient une séparation entre lui et sa femme. Devant affronter tout seul sa nouvelle vie, il commence à mieux s’occuper de sa plume, malgré les revenus irréguliers de cette fonction. Cependant, il a pu côtoyer grâce à sa fonction d’homme de lettres de grandes figures telles que :

  • Le surintendant général des Finances Nicolas Fouquet ;
  • La duchesse d’Orléans ;
  • Mme de la Sablière ;
  • La duchesse de Bouillon ;
  • Les Vendôme et les Conti ;
  • Le financier d’Hervart : c’est chez ce dernier qu’il partit de vie à trépas.

Les succès littéraires de Jean de La Fontaine

Jean de la Fontaine doit sa célébrité à ses Contes parus en 1664-1665. Les années suivantes, soit 1666, 1671, 1674 et 1685 il publiera plusieurs suites de ces contes. Cependant, ce n’est qu’en 1668 que vient véritablement la gloire du jeune écrivain grâce à la publication du premier recueil de ses Fables. C’est d’ailleurs ce qui lui a permis de publier les livres VII et VIII en 1678 et les livres IX, X et XI en 1679.

Parmi les œuvres de La Fontaine qui ont marqué son existence, on a Les Amours de Psyché et de Cupidon. Cette œuvre, mêlant la prose au vers, fait un rétro sur l’inspiration d’Adonis. Elle décrit aussi Versailles qui était à ces époques naissant, ce qui pourrait fait penser au Songe de Vaux.

Pendant qu’il connaît ses heures de gloire, La Fontaine côtoie de grands auteurs français de son époque tels que Racine et Boileau. Grâce à la publication en 1671 des Poésies chrétiennes et de Poème de la captivité de saint Malc en 1673, il fait savoir tout son engagement. Ses récits de la vie des saints ou ses contes libertins constituent une preuve de l’ambiguïté des attirances qui lui taraudait l’esprit.

En 1674, la censure interdit les Nouveaux Contes. Malgré cela, le succès de l’auteur renaît dès la publication du deuxième recueil de Fables en 1678 et 1679. Dès lors, il renonce à l’écriture des grands ouvrages. Il s’attelle aux pièces de circonstances qui célèbrent les grands événements politiques. Quelques-unes publiées étaient destinées à ses protecteurs avec des intentions mûres et parfois sans intentions intéressées.

Par ailleurs, en 1683, le roi suspend une première élection qui devrait permettre à La Fontaine d’accéder à l’Académie française. Malgré le ressentiment du roi, le grand poète put se faire élire en 1684. Il succéda à Colbert. En outre, durant la réception pour célébrer l’événement, Jean de La Fontaine lit un Discours à Mme de La Sablière, un hommage qu’il rend à l’amie.

Les dernières années de Jean de La Fontaine

Quelques années après son élection, La Fontaine essaie le théâtre avec des pièces telles que : 

  • Le rendez-vous ;
  • Astrée ;
  • Achille ;
  • Daphnée, Galatée.

Cependant, toutes ces tentatives de retour au théâtre sont restées vaines. En 1693, il dut publier le Livre XII des Fables. En outre, depuis la mort de la Mme de la Sablière, La Fontaine vécutchez le banquier d’Hervart. Peu de temps après, il est atteint d’une maladie qui entraîna sa perte.

En somme, on peut retenir que Jean de La Fontaine est écrivain complet. Il s’essaya au théâtre, sa principale fontaine d’inspiration. Il fit aussi de la prose avec Voyage en Limousin, la narration d’un voyage et Psyché, une narration romanesque. Par ailleurs, on compte également des œuvres poétiques, dont Adonis et Discours à Mme de La Sablière. Enfin, ses Fables forment un meilleur alliage du discours, de l’écriture poétique et de la narration. N’hésitez pas à parcourir les pages de livres tels que :

  • L’Avare qui a perdu son trésor ;
  • La Cigale et la Fourmi ;
  • Laitière et le Pot au lait ;
  • Le Grenouille et le Rat ;
  • La Tortue et les Deux Canards.

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